Le PNUE a soutenu les pays qui luttent contre les conséquences environnementales dévastatrices de la guerre et des conflits. À Gaza, une évaluation environnementale historique du PNUE a révélé que le conflit a entraîné des niveaux de pollution « sans précédent », les eaux usées, les débris et les munitions toxiques contaminant le sol, l'eau et l'air. Le rapport note que la dégradation de l'environnement contribue à la souffrance humaine et risque de causer des dommages irréversibles aux écosystèmes de Gaza. 

Le PNUE et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) apportent un soutien technique aux habitants de Gaza qui tentent de déblayer et de gérer les quelque 50 millions de tonnes de débris. Le projet devrait permettre d'ouvrir des voies d'accès humanitaires essentielles qui profiteraient à 200 000 personnes et de créer le premier centre de recyclage des débris à Gaza.

Cette initiative fait suite aux efforts déployés dans le village de Mansuriya, en Irak, où plus de 60 000 tonnes de débris liés au conflit ont été enlevées, permettant ainsi à des centaines de personnes de rentrer chez elles après près d'une décennie. Une partie de ces débris a été utilisée pour construire la première route irakienne à partir de débris recyclés. En 2024, le système mobile de gestion des débris a été remis au gouvernement de Kirkouk par le PNUE et l'Organisation internationale pour les migrations, dans le cadre des efforts visant à instaurer une circularité à long terme. 

Les spécialistes déployés par l'unité conjointe Environnement du PNUE/Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) ont également aidé sept pays à gérer les conséquences de catastrophes environnementales, notamment l'Éthiopie (glissement de terrain), la Guinée (explosion chimique) et Saint-Vincent-et-les-Grenadines (ouragan). L'année dernière a marqué le trentième anniversaire de l'unité. Depuis sa création, elle a opéré dans 60 pays, mené 45 évaluations environnementales et soutenu 250 déploiements de personnel spécialisé.