Le PNUE a renforcé son soutien aux pays qui entament la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (GBF), un accord historique conclu en 2022 pour stopper et inverser l'appauvrissement de la nature. 

Le PNUE a aidé 70 pays à mettre à jour leurs stratégies et objectifs nationaux en matière de biodiversité, qui décrivent comment les pays traduiront les objectifs de l'accord en actions. En novembre 2024, 52 pays soutenus par le PNUE avaient soumis leurs objectifs nationaux révisés en matière de biodiversité. En mai 2024, le PNUE et la Chine ont lancé le Fonds de Kunming pour la biodiversité, qui fournira un soutien financier et technique aux pays en développement pour la mise en œuvre du GBF. La Chine s'est engagée à verser environ 230 millions de dollars au fonds, qui a déjà approuvé des projets dans 15 pays. 

Selon le rapport « Protected Planet 2024 », la communauté internationale a progressé dans la réalisation de l'objectif du cadre mondial pour la biodiversité consistant à protéger 30 % de la planète d'ici à 2030, mais les progrès doivent être accélérés. Environ 18 % des terres et des eaux intérieures et 8 % des océans et des zones côtières se trouvent dans des zones protégées et conservées documentées. Toutefois, pour atteindre l'objectif mondial, il faudra désigner, d'ici à 2030, une zone terrestre d'une superficie similaire à celle du Brésil et de l'Australie réunis et une zone marine plus vaste que l'océan Indien. Il est essentiel de garantir la qualité et la représentativité des écosystèmes protégés et de la biodiversité, conclut le rapport. 

Le PNUE a également soutenu la présidence brésilienne du G20 dans le cadre de l'initiative du G20 sur la bioéconomie, qui promeut une croissance économique durable et inclusive grâce à des approches bioéconomiques. Dans le cadre de cette initiative, des principes de haut niveau ont été élaborés, qui fournissent un cadre pour garantir la durabilité économique, sociale et environnementale.