Several people posing for a photo by standing on steps outside of a building 
Groupe de travail quadripartite sur l'engagement des jeunes dans la lutte contr…
Des médecins, des pharmaciens, des médecins, des vétérinaires et des zoologistes de 14 pays ont mis au point une boîte à outils pour aider les jeunes à lutter contre la résistance aux antimicrobiens.
Réduire la pollution atmosphérique et chimique

Au Kenya, le PNUE a soutenu l'installation de capteurs de pollution atmosphérique à l'aéroport principal de Nairobi. Combinés aux données météorologiques, ces capteurs ont permis aux autorités d'avertir plus précisément les habitants de l'augmentation des toxines en suspension dans l'air, telles que les PM10, l'oxyde nitreux et le dioxyde de soufre. Le modèle est reproduit au Timor-Oriental. À Yaoundé, au Cameroun, les capteurs ont permis d'identifier les décharges à ciel ouvert qui constituaient des sources majeures de pollution atmosphérique. 

La Convention de Stockholm, dont le secrétariat est hébergé par le PNUE, a ajouté deux produits chimiques potentiellement toxiques que l'on trouve couramment dans le plastique à sa liste de polluants organiques persistants (POP), qui compte désormais 34 éléments. La Convention, qui a fêté son 20e anniversaire en 2024, vise à protéger les personnes et l'environnement des POP, notamment des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS), connues sous le nom familier de « produits chimiques éternels ». 

Le secrétariat de la convention de Bâle, également hébergé par le PNUE, a aidé 40 pays à se préparer à de nouvelles règles interdisant l'exportation de déchets électroniques vers des pays qui n'ont pas donné leur consentement préalable en connaissance de cause. Cette exigence, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2025, est importante pour contrôler ce type de déchets dangereux qui connaît une croissance rapide. 

Le PNUE a également aidé plus de 22 pays à endiguer le flux de pollution, de l'azote aux plastiques, qui se déverse dans la mer à partir de sources terrestres. Le PNUE a fourni des conseils techniques au Sri Lanka et à Trinité-et-Tobago, qui ont élaboré des plans nationaux de réduction de la pollution par l'azote. Le PNUE a soutenu l'élaboration d'inventaires nationaux des sources de plastique, qui serviront de base à l'élaboration de stratégies et de plans dans 19 pays. Enfin, le PNUE a travaillé avec les communautés de Saba, en Malaisie, sur des solutions de traitement des eaux usées. 

Le PNUE a continué à jouer un rôle important dans la réponse mondiale à la résistance aux antimicrobiens (RAM), qui, selon de nouvelles données, pourrait coûter la vie à 39 millions de personnes entre 2025 et 2050. Dans le cadre du partenariat quadripartite « Une seule santé », le PNUE a soutenu les pays dans leurs efforts pour empêcher la dissémination dans l'environnement d'antimicrobiens, d'organismes et de gènes résistants aux médicaments, en se concentrant sur des secteurs allant des produits pharmaceutiques à l'agriculture. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une campagne mondiale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens. L'Assemblée générale des Nations unies a adopté une déclaration politique appelant à un effort plus concerté pour faire face à la menace et reconnaissant le rôle de premier plan de la Quadripartite dans l'élaboration d'une réponse. Cette déclaration a été réitérée lors d'une conférence ministérielle sur la résistance aux antimicrobiens.