Several yellow electric motorcycles driving down the street and passing under a banner
ENTEC
Une flotte de motos-taxis électriques fait ses débuts en Thaïlande, où le PNUE soutient la transition du pays vers l'abandon des véhicules à essence. 
Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Le PNUE a aidé 60 pays à revenu faible ou intermédiaire à élaborer des programmes et des politiques visant à accélérer leur transition vers les véhicules électriques. En 2024, Antigua-et-Barbuda a achete des bus électriques, l'Inde a étendu l'infrastructure de recharge pour les véhicules électriques à deux et trois roues, et le Kenya a élaboré une législation qui a augmenté les investissements dans les motocyclettes et les bus électriques. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre d'une initiative plus vaste du PNUE visant à soutenir la mobilité électrique dans les pays du Sud, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique. Ces efforts s'inscrivent dans un contexte de transition rapide vers la mobilité électrique. En 2023, les voitures électriques représenteront 18 % des ventes de voitures neuves dans le monde, soit près de dix fois plus qu'il y a cinq ans.  

L'engagement mondial en faveur du méthane vise à réduire les émissions de méthane de 30 % d'ici à 2030.

Le Centre et réseau des technologies climatiques (CRTC) parrainé par le PNUE, qui a fêté son dixième anniversaire en 2024, a fourni une assistance technique à 26 pays. En Thaïlande, le CRTC a conseillé le ministère de l'énergie sur la formulation d'une stratégie nationale en matière d'énergie hydrogène. Au Kenya, le CRTC a lancé une initiative visant à canaliser les financements vers 2 millions de petites entreprises désireuses d'investir dans des technologies intelligentes sur le plan climatique.

La coalition pour le climat et l'air pur, réunie par le PNUE, a apporté un soutien technique à plus de 30 pays qui ont élaboré des feuilles de route visant à réduire les émissions de méthane, un gaz à effet de serre dont le pouvoir de réchauffement est 80 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Six de ces feuilles de route ont été finalisées en 2024, s'ajoutant aux 14 déjà publiées. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre de l'engagement mondial sur le méthane, qui vise à réduire les émissions de méthane de 30 % d'ici à 2030, une mesure essentielle pour limiter le réchauffement de la planète. 

En 2024, huit pays ont ratifié l'amendement de Kigali au protocole de Montréal, qui prévoit l'élimination progressive des hydrofluorocarbures dans l'industrie du froid. La limitation des émissions de ces gaz à effet de serre pourrait réduire le réchauffement de la planète de 0,5 °C au cours de ce siècle. Avec les améliorations de l'efficacité énergétique qui en découlent, ce chiffre pourrait doubler et atteindre 1°C. Le Fonds multilatéral du protocole de Montréal, hébergé par le PNUE, a aidé 70 pays à améliorer l'efficacité énergétique de leurs équipements de réfrigération et de climatisation.