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Les lauréats du prix « Champions de la Terre » mettent en œuvre des moyens innovants pour soutenir l'extraordinaire capacité de renouvellement de la nature. Les écosystèmes restaurent notre planète, démontrant que l'humanité possède l'ingéniosité et l'ambition nécessaires pour protéger notre environnement.

Constantino Aucca Chutas a commencé à s’intéresser à la protection de l’environnement il y a trente ans, lors d’un travail sur le terrain effectué à Cuzco, au Pérou, alors qu’il était étudiant en biologie.

Dès l’enfance, la Dre Purnima Devi Barman, lauréate du prix « Champions de la Terre » de cette année dans la catégorie « Vision entrepreneuriale », a développé un intérêt pour les cigognes, un intérêt qui allait se transformer en véritable passion.

La terrible explosion qui a ravagé le port de Beyrouth en août 2020 a laissé derrière elle un enchevêtrement de béton, de métal et de verre brisé. La puissance de la déflagration a provoqué l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium et a été ressentie à plus de 20 km de distance.

Lorsque, en 2019, le Trésor (ministère des Finances) du Royaume-Uni a contacté Sir Partha Dasgupta pour qu’il procède à une étude des aspects économiques de la biodiversité, une première pour un ministère des Finances semble-t-il, l’éminent économiste de l’université de Cambridge a accepté sans hésiter.

Quand Sir David Attenborough était enfant, il passait une grande partie de son temps libre à gambader dans les carrières abandonnées de la campagne anglaise, marteau en main. Sa proie : des ammonites fossilisées, des mollusques en forme de spirale qui vivaient à l’époque des dinosaures.

C'était peut-être le singe du voisin qui descendait les escaliers pour se joindre à ses leçons de piano, ou le club de protection des espèces sauvages qu'elle a créé à l'école primaire de Kampala, en Ouganda.

Si une image vaut mille mots, pour Maria Kolesnikova, la championne de la Terre de cette année pour sa vision entrepreneuriale, une image valait la peine de lancer un mouvement.

Pour la plupart des gens, les palmes, les masques et les combinaisons en néoprène sont des équipements de loisirs. Mais pour le groupe à but non lucratif SeaWomen of Melanesia, Championne de la Terre dans la catégorie « Inspiration et action » 2021, ce sont les outils du changement.

Les Championnes de la Terre 2021 font partie d'un héritage de personnes dont l'action efficace a conduit à des victoires environnementales qui ont transformé nos sociétés pour le meilleur.

Lorsque la Première ministre de la Barbade, Mia Amor Mottley, a pris la parole devant l'Assemblée générale des Nations unies au début de l'année, elle n'était pas d'humeur à mâcher ses mots.

For his persistence and commitment to action against climate change for Pacific Island Nations, the UN Environment Programme (UNEP) today announced Prime Minister Frank Bainimarama of Fiji as a 2020 Champion of the Earth for Policy Leadership. 

Les Champions de la Terre 2020 font partie d'un groupe de personnes dont les initiatives ambitieuses ont conduit aux victoires environnementales qui ont transformé nos sociétés de manière positive. 

Le Burkina Faso, pays d'Afrique de l'Ouest, est un pays enclavé et aride qui a vu naître une innovation agricole qui a révolutionné l'agriculture dans les pays africains qui luttent contre les effets de la sécheresse et des changements climatiques.

Fabian Leendertz, un vétérinaire ayant contribué à retracer l'origine de certaines des épidémies les plus meurtrières du monde, a été nommé Champion de la Terre 2020 dans la catégorie « Science et innovation ».

Chaque année depuis 2005, le PNUE honore des personnes et des organisations oeuvrant pour trouver des solutions innovantes et durables afin de faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, et de la pollution et des déchets.