Quelles sont les nouveautés du rapport de cette année ?
Le rapport examine les progrès réalisés en matière de planification, de financement et de mise en œuvre des mesures d'adaptation aux changements climatiques. Au moins 84 % des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont mis en place des plans, des stratégies, des lois et des politiques d'adaptation aux changements climatiques, soit 5 % de plus que l'année précédente. Ces instruments parviennent de mieux en mieux à donner la priorité aux groupes défavorisés, tels que les peuples autochtones.
Cependant, les financements permettant de traduire ces plans et stratégies en actions ne suivent pas. Les flux financiers internationaux destinés à l'adaptation des pays en développement sont 5 à 10 fois inférieurs aux besoins estimés et l'écart se creuse. Les besoins annuels d'adaptation sont estimés à entre 160 et 340 milliards de dollars des États-unis d'ici à 2030 et à entre 315 et 565 milliards de dollars des États-Unis d'ici à 2050.
La mise en œuvre des mesures d'adaptation aux changements climatiques, concentrée dans les secteurs de l'agriculture, de l'eau, des écosystèmes et les secteurs transversaux, est en augmentation. Cependant, sans un changement radical du soutien, les mesures d’adaptation aux changements climatiques pourraient être dépassées par l'accélération des risques climatiques, ce qui creuserait davantage le fossé de la mise en œuvre de l'adaptation.
Le rapport examine les avantages qu'il y a à donner la priorité aux actions qui permettent à la fois de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'aider les communautés à s'adapter, comme les solutions fondées sur la nature, et appelle les pays à intensifier le financement et la mise en œuvre des actions d'adaptation. En outre, le rapport traite de l'efficacité de l'adaptation et examine les liens entre adaptation et atténuation ainsi que les co-bénéfices.