Ce rapport examine les modèles économiques et commerciaux nécessaires pour combattre les répercussions de l’économie des plastiques.
Le rapport propose un changement systémique afin de s’attaquer aux causes de la pollution plastique, consistant à réduire l’utilisation des plastiques problématiques et inutiles et à transformer le marché en faveur de la circularité en ce qui concerne les plastiques. Pour cela, il est nécessaire de promouvoir trois changements majeurs, axés sur la réutilisation, le recyclage, et la réorientation et la diversification, ainsi que des actions visant à traiter la pollution plastique existante.
Le changement axé sur la réutilisation suppose la transformation de « l’économie du jetable » en une « société de la réutilisation » dans laquelle il est plus économique de réutiliser des produits en plastique que de les jeter. Le rapport souligne l’importance de promouvoir le marché du recyclage du plastique en veillant à ce que le recyclage devienne une activité plus rentable.
La réorientation et la diversification supposent de faire évoluer le marché vers des solutions durables de remplacement des plastiques, ce qui nécessitera une évolution de la demande des consommateurs, de cadres réglementaires et des coûts.
Le rapport montre que ces solutions existent déjà et qu’un changement systémique, promu par des instruments réglementaires adéquats, produira un ensemble d’avantages économiques et réduira les retombées négatives sur la santé humaine, l’environnement et le climat.
Un changement de système est nécessaire pour s'attaquer à la cause de la pollution plastique. Il combine la réduction des utilisations les plus problématiques et les plus inutiles du plastique avec trois changements de marché : réutilisation, recyclage, réorientation et diversification, et des actions visant à traiter l'héritage de la pollution plastique.
Seules 12% des villes disposent de mesures de la qualité de l'air conformes aux normes de l'OMS
