Conseil des droits de l'homme, 46ème session. Débat général, point 3
Merci. Madame la Présidente.
Le droit à un environnement sain est reconnu par plus de 150 États membres des Nations unies, mais n'a pas été officiellement reconnu sur le plan international, ce qui retarde la réalisation des objectifs de développement durable, exacerbe les inégalités et crée des lacunes en matière de protection, en particulier pour les défenseurs des droits de l'homme en matière d'environnement, les enfants, les jeunes, les femmes et les peuples autochtones, qui ont souvent été et continuent d'être des agents du changement pour la sauvegarde de l'environnement.
Nous sommes confrontés à une triple crise environnementale : les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution. Les droits des générations actuelles et futures dépendent d'un environnement sain. La reconnaissance mondiale du droit à un environnement sain soutiendra les efforts visant à ne laisser personne de côté, à assurer une transition juste vers un monde écologiquement sain et socialement équitable et à réaliser les droits de l'homme pour tous.
Nous saluons le leadership du Conseil qui rapproche le monde de la reconnaissance et de la protection mondiales du droit à un environnement sain.
Nous nous réjouissons également de l'engagement signé par plus de 1 000 organisations de la société civile, d'enfants, de jeunes et de peuples autochtones, appelant les États membres à reconnaître le droit à un environnement sain.
Nous nous sommes réunis dans le cadre de l'Appel à l'action pour les droits de l'homme lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, grâce à l'inspiration fournie par le Conseil, et en réponse à l'appel urgent à l'action lancé aux quatre coins du monde, pour déclarer que le temps de la reconnaissance, de la mise en œuvre et de la protection du droit de l'homme à un environnement sûr, propre, sain et durable est venu.
Nous sommes prêts à soutenir les États membres dans la réalisation de cet objectif.
La présente déclaration est signée par :
- Organisation internationale du travail (OIT)
- Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA)
- Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH)
- Bureau de l'Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse (OSGEY)
- Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence à l'encontre des enfants (SRSG VAC)
- ONU Femmes
- Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
- Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (UNECE)
- Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (UNECLAC)
- Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
- Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)
- Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)
- Fonds international d'urgence pour l'enfance des Nations unies (UNICEF)
- Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)
- Organisation mondiale de la Santé (OMS)