Les nations du monde disposent de seulement 10 ans pour atteindre les objectifs de développement durable en 2030 et nous avons encore un long chemin à parcourir pour que les pays atteignent leurs objectifs et inversent la crise du climat, de la perte des espèces et de la consommation non-durable des ressources.
La dernière étude du Groupe international d'experts sur les ressources, dont les points saillants sont présentés dans la vidéo montre l'énorme potentiel de la restauration et de la réhabilitation des terres pour atteindre les 17 objectifs convenus par les nations du monde dans le cadre de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
Actuellement, environ un quart des terres du monde sont dégradées. La restauration et la remise en état des sols représentent ensemble l'une des trois principales stratégies pour atteindre l'objectif 15 du développement durable (Vie sur terre), et en particulier pour parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des sols (cible 15.3).
La publication du Groupe international d'experts sur les ressources, intitulée Land Restoration for Achieving the Sustainable Development Goals (en anglais), propose diverses réflexions à l'intention des décideurs, des universitaires et des praticiens pour élaborer des stratégies visant à maximiser les avantages de la restauration et de la réhabilitation des terres, en soulignant les risques, les compromis et les coûts pour atteindre un développement durable.
L'étude décrit une stratégie claire en quatre étapes pour optimiser les possibilités transversales de restauration ou de remise en état des terres dans le cadre de multiples objectifs de développement durable.
Les observations et les conclusions, fournies par 37 auteurs du monde entier, bien qu'elles ne soient en aucun cas exhaustives, donnent de l'espoir et des aspirations en matière d'investissements dans la restauration et la réhabilitation des sols sur notre planète.