La résistance aux antimicrobiens (RAM) est considérée comme l'un des principaux problèmes de santé publique au niveau mondial. Elle constitue également une menace urgente et critique pour la santé animale et végétale, la sécurité alimentaire et le développement économique.
Ce qu'il y a de nouveau dans ce rapport
Le rapport Se préparer aux superbactéries : Renforcer l'action environnementale dans la réponse "Une Seule Santé" à la résistance antimicrobienne fournit des preuves que l'environnement joue un rôle clé dans le développement, la transmission et la propagation de la RAM. La prévention est au cœur de l'action et l'environnement est un élément clé de la solution.
Le rapport vise à démystifier et à décortiquer les différents aspects interconnectés des dimensions environnementales de la RAM, en offrant un aperçu complet des résultats scientifiques sur le sujet. Il fournit des preuves tangibles de l'importance de l'environnement dans le développement, la transmission et la propagation de la RAM, et il montre que les dimensions environnementales de la RAM ont de multiples facettes et que la réponse repose sur la collaboration entre les secteurs. Une approche systémique concertée telle que l'approche "Une Seule Santé", qui reconnaît que la santé des personnes, des animaux, des plantes et de l'environnement est étroitement liée et interdépendante, est l'approche nécessaire pour s'y attaquer.
Ce rapport analyse les trois secteurs économiques et leurs chaînes de valeur qui sont les principaux moteurs du développement et de la propagation de la RAM dans l'environnement : les produits pharmaceutiques et autres produits chimiques, l'agriculture et l'alimentation, et les soins de santé, ainsi que les polluants provenant de l'assainissement insuffisant, des eaux usées et des effluents des systèmes municipaux. Le rapport fait la synthèse des lacunes actuelles en matière de connaissances et montre que, même si plusieurs actions sont en cours, il faut en faire davantage. Il propose des solutions pour prévenir la RAM et y répondre.
Une réponse "Une seule santé" à la RAM permettra non seulement de réduire le risque et le fardeau de la RAM sur les sociétés, mais aussi de s'attaquer à la triple crise planétaire.
Seules 12% des villes disposent de mesures de la qualité de l'air conformes aux normes de l'OMS
