© Dimitris Poursanidis

Projet MedMPA Network (2016-2019)

Vers un Réseau méditerranéen d’aires marines protégées (AMP) connectées, écologiquement représentatif et géré de manière efficace et durable d’ici à 2020 (projet MedMPA Network)
2016-2019

Doté d’un budget total de 2 999 959 euros, ce projet était financé par l’Union européenne dans le cadre du Programme régional ENI Sud pour l’environnement et l’eau.

L’exécution des activités régionales et nationales, qui était placée sous la coordination générale du PNUE/PAM, a été assurée par le Centre d’activités régionales pour les aires spécialement protégées (CAR/ASP), le WWF Méditerranée et le Réseau des gestionnaires d’aires marines protégées en Méditerranée (MedPAN).

Le projet couvrait les cinq pays suivants, qui sont des Parties contractantes à la Convention de Barcelone : Algérie, Égypte, Liban, Maroc et Tunisie.

Objectifs

Le projet a aidé à la mise en œuvre du Protocole relatif aux aires spécialement protégées et à la diversité biologique en Méditerranée (Protocole ASP/DB), dans le but général de contribuer à la réalisation des objectifs d’Aichi de la Convention sur la diversité biologique (CDB), en particulier l’objectif 11, qui exige que, d’ici à 2020, « au moins [...] 10 % des zones marines et côtières, y compris les zones qui sont particulièrement importantes pour la diversité biologique et les services fournis par les écosystèmes, [soient] conservées au moyen de réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d’aires protégées gérées efficacement et équitablement et d’autres mesures de conservation efficaces par zone, et intégrées dans l’ensemble du paysage terrestre et marin ».

Le principal objectif du projet était de contribuer à mettre en place un réseau connecté, écologiquement représentatif, géré et suivi de manière efficace, d’aires marines protégées méditerranéennes pour assurer la conservation à long terme des éléments clés de la biodiversité marine et apporter un appui significatif au développement durable de la région.

Les activités du projet ont essentiellement porté sur trois grandes questions liées aux AMP, à savoir :

  • Le renforcement de la coordination régionale et de la mise en réseau ;
  • La création de nouvelles AMP ;
  • L’amélioration de la gestion des AMP.

Résultats

  • Mise en place d’un groupe d’experts ad hoc pour les AMP en Méditerranée chargé de fournir des conseils sur la manière de renforcer le réseau méditerranéen d’AMP sur la base d’une évaluation régulière de leur état et de leur efficacité.
  • Tenue du Forum 2016 des aires marines protégées en Méditerranée, qui a donné lieu à l’adoption de la Déclaration de Tanger et d’une feuille de route révisée relative aux AMP en Méditerranée.
  • Mise à jour de la base de données SIG MAPAMED qui rassemble des informations sur les AMP méditerranéennes et les sites présentant un intérêt pour la conservation du milieu marin.
  • Publication du rapport intitulé Le statut des aires marines protégées de Méditerranée en 2016 résultats principaux .
  • De nouvelles études de caractérisation écologique d’AMP à Batroun, Medfoun et Byblos (Liban), dont l’objectif était de collecter des données et d’améliorer les connaissances écologiques sur la biodiversité marine et côtière. Le rapport des études a fourni au Ministère libanais de l’environnement la justification nécessaire pour lancer le processus de déclaration de nouvelles AMP dans ces zones.
  • Planification de la gestion de l’AMP de Salloum en Égypte, de la future AMP de Jbel Moussa au Maroc et de la future AMP de la partie Nord-Est de Kerkennah, en Tunisie. Cette activité a appliqué une approche participative approfondie pour élaborer le plan de gestion, incluant toutes les parties prenantes aux niveaux national et local, afin d’apporter un appui à la gouvernance des AMP.
  • Gestion améliorée des AMP et des pêches grâce à l’engagement des parties prenantes. Dans le cadre de cette activité, un certain nombre d’ateliers de renforcement des capacités ont été organisés sur l’écotourisme et la gestion des centres d’accueil, le pescatourisme et l’organisation de processus participatifs.

Pour en savoir plus :