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Ce n'est que lorsque José Manuel Moller a commencé à vivre à la périphérie de Santiago, dans un quartier défavorisé, qu'il a fait l'expérience de ce que l'on appelle "l'impôt sur la pauvreté", c'est-à-dire les coûts supplémentaires que les gens doivent supporter en raison de leur situation économique.

L'engagement de la maire de Quezon City, Josefina "Joy" Belmonte, en faveur de la protection de l'environnement remonte aux lendemains de la pire tempête qui ait frappé les Philippines depuis des décennies.

Dans un décor inchangé depuis des générations, les pêcheurs se lèvent avant l'aube pour sillonner les eaux côtières de la province chinoise du Zhejiang, dans l'espoir d'une pêche abondante.Ces jours-ci, nombre d'entre eux ont autant de chances de revenir à terre avec une cale pleine de plastique qu'avec du poisson.

Sur un campus tentaculaire de Pretoria, des 

Ellen MacArthur n'avait que 24 ans lorsqu'elle est entrée dans l'histoire en devenant la plus jeune skipper à effectuer un tour du monde à la voile en solitaire en 2001.

Partout dans le monde, des personnes proposent des solutions innovantes pour mettre fin à la pollution plastique et améliorer la santé de la planète. Les champions de la Terre sont à la tête de cette initiative.

Cécile Bibiane Ndjebet a grandi dans une région reculée du Cameroun et avait une conscience aiguisée des difficultés auxquelles font face les femmes rurales. Elle a vu sa mère et d'autres femmes travailler de l'aube au crépuscule, pour cultiver, s'occuper des animaux et élever les enfants.

Cécile Bibiane Ndjebet (Cameroun), récompensée dans la catégorie « Inspiration et action », défend inlassablement les droits des femmes en Afrique à la sécurité foncière, essentielle pour qu'elles puissent jouer un rôle dans la restauration des écosystèmes, la lutte contre la pauvreté et l'atténuation des changements climatiques.

Le Dr Purnima Devi Barman (Inde), récompensée dans la catégorie « Vision entrepreneuriale », est une biologiste de la faune et de la flore sauvages qui dirige Hargila Army, un mouvement de conservation communautaire entièrement féminin qui se consacre à la protection du marabout argala (parfois appelé « grand adjudant ») pour lutter contre son extinction.

Sir Partha Dasgupta (Royaume-Uni), récompensé dans la catégorie « Science et innovation », est un éminent économiste dont l'étude de référence sur l'économie de la biodiversité appelle à repenser fondamentalement la relation de l'humanité avec le monde naturel afin d'éviter que des écosystèmes critiques n'atteignent des points de basculement dangereux. 

Constantino (Tino) Aucca Chutas (Pérou), également récompensé dans la catégorie « Inspiration et action », est à l'origine d'un modèle de reforestation communautaire dirigé par les communautés locales et Indigènes, qui a permis de planter trois millions d'arbres dans le pays. Il mène également d'ambitieux efforts de reforestation dans d'autres pays andins.

Arcenciel (Liban), récompensée dans la catégorie « Inspiration et action », est une entreprise environnementale de premier plan dont le travail visant à créer un environnement plus propre et plus sain a jeté les bases de la stratégie nationale de gestion des déchets du pays. Aujourd'hui, Arcenciel recycle chaque année plus de 80 % des déchets hospitaliers potentiellement dangereux du Liban.

Les lauréats du prix « Champions de la Terre » mettent en œuvre des moyens innovants pour soutenir l'extraordinaire capacité de renouvellement de la nature. Les écosystèmes restaurent notre planète, démontrant que l'humanité possède l'ingéniosité et l'ambition nécessaires pour protéger notre environnement.

Constantino Aucca Chutas a commencé à s’intéresser à la protection de l’environnement il y a trente ans, lors d’un travail sur le terrain effectué à Cuzco, au Pérou, alors qu’il était étudiant en biologie.

Dès l’enfance, la Dre Purnima Devi Barman, lauréate du prix « Champions de la Terre » de cette année dans la catégorie « Vision entrepreneuriale », a développé un intérêt pour les cigognes, un intérêt qui allait se transformer en véritable passion.

La terrible explosion qui a ravagé le port de Beyrouth en août 2020 a laissé derrière elle un enchevêtrement de béton, de métal et de verre brisé. La puissance de la déflagration a provoqué l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium et a été ressentie à plus de 20 km de distance.

Lorsque, en 2019, le Trésor (ministère des Finances) du Royaume-Uni a contacté Sir Partha Dasgupta pour qu’il procède à une étude des aspects économiques de la biodiversité, une première pour un ministère des Finances semble-t-il, l’éminent économiste de l’université de Cambridge a accepté sans hésiter.

Quand Sir David Attenborough était enfant, il passait une grande partie de son temps libre à gambader dans les carrières abandonnées de la campagne anglaise, marteau en main. Sa proie : des ammonites fossilisées, des mollusques en forme de spirale qui vivaient à l’époque des dinosaures.

C'était peut-être le singe du voisin qui descendait les escaliers pour se joindre à ses leçons de piano, ou le club de protection des espèces sauvages qu'elle a créé à l'école primaire de Kampala, en Ouganda.